Table des matières
Séance 26 du 04/11/2022 - Chaos en débandade
1. Fuyons (mais non sans courage !)
Des gardes arrivent (peut-être 5 ou 6), Paul tente de les retenir avec son épée en invitant Juan à aller chercher les autres à la bibliothèque juste à côté. Juan galère à les convaincre jusqu’à ce qu’il parle de guerre contre les anglais.
La débandade commence alors : le temps que toute l’équipe se décide à suivre le même chemin, la bataille avec les gardes s’engage dans le couloir.
Paul est toujours au front,se battant d’arrache-pied. À distance, il est soutenu par Morgwenn avec son fusil et avec les tirs en cloche de Wéa, tous deux avec un certain succès. Mais Paul fini par être gravement blessé et s’écroule au sol.
Léna, irritée de la débâcle, insulte ses camarades en breton tout en dégainant son pistolet. Elle envisage pendant un temps de fuir par les fenêtres, mais trop de gardes affluent dans le jardin. Petit à petit, tout le monde commence à se diriger vers l’escalier du sous-sol.
Zaka donne un coffre à Juan et pose l’autre pour sortir sa hache, mais se laisse bêtement convaincre et suit finalement Juan vers l’escalier (en laissant donc son coffre…). Wéa et Léna ramassent le troisième coffre.
Étant délesté de son coffre, Zaka attrape Paul au passage : ce dernier a toujours une épée plantée dans le ventre (mais il a réussi à tuer son adversaire !).
Morgwenn, décidée à jeter un peu plus de chaos pour faciliter leur fuite (ou pour d’autres raisons bien plus viles, sans doute) jette des livres au sol, puis une lampe à huile pour démarrer un incendie. Elle tire ensuite le coffre laissé par Zaka et répand son contenu au milieu du couloir, tant pour attiser l’avarice des gardes que pour augmenter leurs chances de chute.
Léna la traite de « moule à gaufre » (en breton dans le texte) pour avoir brûlé des livres. Morgwenn lâche « avec les compliments du gouverneur », tire sa révérence et passe la porte que Zaka ferme et bloque avec l’épée de Paul.
2. La prison
Le reste de la troupe arrivée au sous-sol découvre la chaudière et l’entrée de la prison, qu’ils approchent d’abord discrètement. Puis Juan appelle discrètement « Aleeeeeeks ? ». Ce dernier lui répond plus bruyamment « Attention au gaaaaarde ! ». Juan malgré tout la grille d’entrée de la prison avec discrétion.
Alors qu’ils avancent doucement, un garde survient et se lance vers eux. Wéa l’attaque avec sa lance. Il recule jusqu’au niveau de la cellule d’Aleks, qui en profite pour plonger sa rapière dans le flan du garde qui se cogne au mur opposé, encore debout.
Aleks lance alors son épée, comme un javelo, mais hélas rate son geste. Il se coince l’épaule et crie de douleur alors que l’épée se plante dans le bois de la porte d’en face, manquant de peu le garde.
Léna profite de la petite bataille pour apporter les premiers soins à Paul : elle enlève l’épée et parvient non sans mal à endiguer l'hémorragie.
Après quelques passes d’arme face à Wéa et Juan, le garde s’enfuit vers la dernière cellule, ouverte, où on l’entend son épée tomber. Juan récupère la clé et libère Aleks de sa cellule (qui en profite pour récupérer sa rapière). Puis il demande tout haut « y’a qq’un d’autre à libérer ? » Nikolas se fait entendre : « Ja, bitte schöne, ici ! » en sortant sa main et en levant son index.
Les gardes à leur trousses ont fini par atteindre l’escalier et Léna crie pour prévenir les autres. Morgwenn prend toutes les clés (1 à 5 et D). Elle tente de fermer la porte d’entrée de la prison avec D, mais ça ne fonctionne pas : « Shhhhit! », les gardes arrivent !
Aleks demande la clé 4, que Morgwenn lui jette et va ouvrir la cellule de Nikolas : avec sa barbe hirsute et ses vêtements sales et abîmés, celui-ci renvoie une image de vieux fou aux grands yeux hagards.
3. Bye-bye, le palais du gouverneur
Wéa s’enfonce à quatre pattes dans le boyau avec une torche de la prison, suivi de Juan qui aide Paul à avancer,
De son côté Zaka pousse la grille et traîne le coffre laissé par Juan.
Morgwenn tente un petit mensonge en anglais : « ramenez votre cul, faut qu’on se casse, la chaudière va exploser ! » : la plupart des gardes se laissent convaincre et font machine arrière (pour fuir ou aller inspecter la chaudière). Seuls deux continuent.
Depuis la cellule de sortie, Aleks tombe par hasard sur une clé par-terre. Il la ramasse et la lance dans le couloir en direction de Morgwenn, Léna et Zaka. Les deux premiers tentent très sincèrement de la récupérer, mais malgré leur réputation de chanceux, ils n’y parviennent pas.
Zaka, quand à lui, tend la main pour attraper une épée en vue de la coincer dans la porte. Au lieu de cela, il reçoit comme par magie une clé dans la main. Léna la lui arrache des mains et verrouille la porte. L’instant d’après, les deux gardes tentent de la pousser, sans succès.
Wéa : « sorry, we’re closed, come back later… »
Zaka ramasse un coffre, Léna et Aleks l’autre, tandis que Juan aide toujours Paul à marcher. Wéa avance en éclaireuse dans le boyau, suivie de Nikolas, tandis que Morgwenn ferme la marche.
Lorsque Wéa arrive enfin au bout, elle se retrouve dehors en pleine nuit et manque de trébucher sur le garde en train de se vider de son sang, à peine conscient.
Une fois Morgwenn sortie, elle donne un dernier coup de pied au garde avant de l’abandonner là.
Au loin, ils aperçoivent la demeure en flammes : « eh bien, j’espère que Sébastien est fier de son spectacle ». Ils se mettent en route pour leur rendez-vous avec le reste de la troupe, au navire.